Recrutement de 01 Republication - Recrutement 03 Consultants Internationaux et/ou nationaux chargés pour l’évaluation du Plan de Transition du Secteur de l’Education et de la Formation Contract type: Consultant Duty Station: Niamey Level: Consultancy Location: Niger Categories: Education L'UNICEF travaille dans certains des endroits les plus difficiles du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés du monde. Pour sauver leur vie. Pour défendre leurs droits. Pour les aider à réaliser leur potentiel. Dans 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, partout, chaque jour, pour construire un monde meilleur pour tous. Et nous n'abandonnons jamais. Pour chaque enfant, l'éducation ! Le Niger est caractérisé par une pauvreté généralisée touchant 45,1% de la population. Cette situation contraste quelque peu avec les performances économiques récentes du pays qui enregistre un taux de croissance économique qui s’est établi à 5,2 % en 2018 et 6,3 % en 2019 grâce notamment à la bonne tenue du secteur agricole et au dynamisme des secteurs de la construction et des services. Le déficit d’infrastructures notamment dans le secteur de l’alimentation, de l’eau et de l’assainissement, de l’énergie et du transport, limite toutefois le potentiel de croissance du pays et contribue à maintenir le pays dans la trappe du sous-développement. Selon le rapport 2021 du PNUD sur le développement humain, le Niger enregistre un score de 0,400 dans l’indice de développement humain (IDH) et se classe au 189ème rang mondial juste avant le Tchad et le Soudan du Sud. Les faibles performances dans le développement humain, s’explique en grande partie par celles enregistrées dans le domaine de l’éducation. En effet, le Niger fait face à une faible durée attendue de scolarisation (6,5 ans contre 10,1 ans pour l’Afrique subsaharienne, en 2019) et une faible durée moyenne de scolarisation (2,1 ans contre 5,8 ans pour l’Afrique subsaharienne, en 2019). Ces données confirment le score de 0,316 enregistré en 2018 par le Niger sur l’échelle de l’Indice du Capital Humain de la Banque Mondiale, traduisant le fait qu’un enfant né au Niger à seulement 31,6% de chance de réaliser son plein potentiel. Conscient de la nécessité de mieux investir dans le développement de son capital humain, le Gouvernement du Niger en a fait l’un des enjeux majeurs identifiés dans le Plan de Développement Économique et Social (PDES) 2017-2021 du Niger. Le programme 3 du PDES 2017-2021 « Développement du capital humain » vise particulièrement l’amélioration du niveau d’instruction et de formation de la population à travers notamment i) une prise en charge plus efficace des flux scolaire, universitaire et la formation professionnelle, ii) la prise en charge des jeunes hors du système éducatif, iii) le renforcement de l’alphabétisation, iv) l’amélioration de l’offre et de la qualité de l’éducation, v) une gestion et un pilotage plus efficaces des structures en charge de l’éducation et de la formation, vi) le développement des capacités du système de la recherche scientifique et de l’innovation technologique et vii) le renforcement de la gouvernance et de la coordination du secteur. Cette ambition est toutefois mise à rude épreuve du fait d’une série de facteurs environnementaux, alimentaires et sécuritaires. Au plan environnemental, le Niger subit les affres du changement climatique qui se manifestent à travers le déficit fourrager, les inondations et la crise alimentaire. Le déficit fourrager et la sècheresse obligent une population sensible et déjà pauvre à changer de lieu de vie ce qui entraine la déscolarisation des enfants. La faible densité de population dans ces zones désertiques, la mobilité des campements, le rôle économique joué par les enfants dans les petites unités de production, la difficulté à trouver des enseignants qui acceptent un emploi difficile, le calendrier scolaire inadapté aux règles traditionnelles, la difficulté du suivi pédagogique et l’absence d’équipements sont autant d’obstacles que l’urgence de l’aléa climatique vient renforcer. La question du choix de l’école pose aussi des difficultés liées à la culture traditionnelle des pasteurs. Les inondations, un phénomène récurrent depuis quelques années, préoccupent les autorités administratives et politiques pendant la saison des pluies et au-delà de la rentrée scolaire. Les populations vivant en zones inondables sont obligées de se réfugier dans des abris et occupent ainsi les écoles pendant de longues semaines, quand ces dernières ne sont pas inondées ou détériorées par leurs occupants. Au-delà de retarder la rentrée scolaire, ce sont des familles qui doivent se déplacer dans des zones éloignées de l’école. Au titre de l’année 2019, plus de 170 000 personnes ont été victimes d’inondations et on estime à 240 000 le nombre de personnes qui auraient pu être sinistrées et/ou victimes d’inondations en 2020. La crise alimentaire et nutritionnelle trouve son origine dans la dégradation des sols et les effets du changement climatique. Environ 2 millions de personnes auraient pu être impactées en 2020 par cette crise. Celle-ci accentue les phénomènes de déscolarisation des enfants (migration des parents vers de nouvelles terres plus propices à l’agriculture et l’élevage), nuit à la santé, à la fréquentation scolaire et à la performance des élèves avec des retards importants dans le suivi des calendriers scolaires. La période de soudure[1] est propice à cet état et retarde la rentrée scolaire. En cas de crise, les parents accordent peu d’importance à l’éducation. La crise sécuritaire : Depuis 2014, son intensité augmente et elle se répand dans les régions frontalières (Nigéria, Burkina Faso et Mali). Différents mouvements de population sont observés : i) les réfugiés sont logés dans des camps et sites d’accueil dans les régions de Diffa, Tillabéry, Tahoua et Maradi. Leurs enfants sont scolarisés dans les camps et sites d’accueil. Ceux qui vivent en dehors des camps restent déscolarisés, en particulier les filles et les enfants qui ne maîtrisent pas le Français dans le cas des réfugiés venus du Nigeria. Le défi sera de les intégrer dans le système éducatif national ou de leur proposer une alternative d’éducation avec des programmes adaptés et un personnel enseignant spécifique ; ii) les personnes déplacées internes sont des Nigériens victimes du débordement du conflit frontalier et du harcèlement des groupes armés. Ils n’ont d’autres choix que de déménager et trouver un terrain plus sécurisé. La population déplacée est estimée à 533 000 personnes en juin 2020, dont près de 296 000 enfants et adolescents âgés de 4 à 17 ans. L’impact sur le système éducatif est visible avec la fermeture des écoles sur les lieux où s’exerce la violence des groupes armés (incendie des établissements scolaires, violence sur les enseignants, menaces sur les directeurs d’école ou chefs d’établissements, mais aussi mesures d’intimidation des villageois comme les enlèvements contre rançons). Les conflits intercommunautaires viennent s’ajouter à la longue liste des violences subies dans les zones frontalières en particulier, notamment entre agriculteurs et éleveurs avec en toile de fond des problématiques foncières, des rivalités séculaires et une pression sur les ressources en eau et les espaces culturaux. Les détails des informations sur les Termes des References sont disponibles dans le document ci-dessous: Download File TDR PTSEF_a publier dans TMS.pdf [1] La soudure est la période juste avant les premières récoltes et celle à partir duquel le grain de la récolte précédente est épuisé. Les greniers sont vides et la population doit travailler le ventre vide pour les remplir. Au Niger, la période de soudure dure généralement quatre mois de juin à septembre. Pour chaque enfant, vous démontrez... Les valeurs de l'UNICEF : Attention, Respect, Intégrité, Confiance, Responsabilité et Durabilité (CRITAS). L'UNICEF s'engage à promouvoir la diversité et l'inclusion au sein de son personnel et encourage tous les candidats, quels que soient leur sexe, leur nationalité, leur religion et leur origine ethnique, y compris les personnes vivant avec un handicap, à postuler pour faire partie de l'organisation. L'UNICEF applique une politique de tolérance zéro à l'égard des comportements incompatibles avec les buts et objectifs des Nations Unies et de l'UNICEF, notamment l'exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l'abus d'autorité et la discrimination. L'UNICEF adhère également à des principes stricts de protection de l'enfance. Tous les candidats sélectionnés devront adhérer à ces normes et principes et seront donc soumis à une vérification rigoureuse de leurs références et de leurs antécédents. La vérification des antécédents comprendra la vérification des titres universitaires et des antécédents professionnels. Les candidats sélectionnés peuvent être amenés à fournir des informations supplémentaires afin de procéder à une vérification des antécédents. Remarques : La mobilité est une condition de l'emploi professionnel international avec l'UNICEF et une prémisse sous-jacente de la fonction publique internationale. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés et passeront à l'étape suivante du processus de sélection. Les personnes engagées dans le cadre d'un contrat de consultant ou d'un contrat individuel ne seront pas considérées comme des "membres du personnel" au sens du Statut et du Règlement du personnel des Nations Unies et des politiques et procédures de l'UNICEF, et n'auront pas droit aux avantages qui y sont prévus (tels que les droits à congé et la couverture d'assurance médicale). Leurs conditions de service seront régies par leur contrat et les Conditions générales des contrats de services des consultants et des contractants individuels. Les consultants et les contractants individuels sont responsables de la détermination de leurs obligations fiscales et du paiement de tout impôt et/ou taxe, conformément aux lois locales ou autres lois applicables. Le candidat sélectionné est seul responsable de la validité du visa (le cas échéant) et de l'assurance maladie nécessaires à l'exécution des tâches prévues par le contrat, et ce pour toute la durée du contrat. Les candidats sélectionnés sont soumis à la confirmation d'une vaccination complète contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19) avec un vaccin approuvé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui doit être satisfaite avant l'entrée en fonction. Elle ne s'applique pas aux consultants qui travailleront à distance et ne sont pas censés travailler ou visiter les locaux de l'UNICEF, les lieux d'exécution des programmes ou interagir directement avec les communautés avec lesquelles l'UNICEF travaille, ni voyager pour exercer des fonctions pour l'UNICEF pendant la durée de leur contrat de consultant. Advertised: 22 Mar 2023 W. Central Africa Standard Time Deadline: 31 Mar 2023 W. Central Africa Standard Time