Localité : Burundi / Bujumbura Domaine : Agriculture Niveau : Non precise Entreprise recruteur : World Food Programme
Recrutement de 01 Programme Policy Officer Livelihoods
Niveau d'études: Non précisé
Expérience: Non précisé
Expire le: 08-10-2023
World Food Programme
Burundi
Opportunités de carrière : Programme Policy Officer Livelihoods FT/NOB (829397)
Le PAM célèbre et embrasse la diversité. Elle s'engage à respecter le principe de l'égalité des chances en matière d'emploi pour tous ses employés et encourage les candidats qualifiés à postuler sans distinction de race, de couleur, d'origine nationale, d'origine ethnique ou sociale, d'informations génétiques, de sexe, d'identité et/ou d'expression de genre, d'orientation sexuelle, de religion. ou croyance, statut VIH ou handicap.
A PROPOS DU PAM
Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies est la plus grande agence humanitaire au monde qui lutte contre la faim dans le monde. La mission du PAM est d’éliminer la faim dans le monde. Chaque jour, le PAM travaille dans le monde entier pour veiller à ce qu’aucun enfant ne se couche le ventre vide et que les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier les femmes et les enfants, puissent accéder aux aliments nutritifs dont ils ont besoin. En fait, le PAM fournit une assistance à plus de 87 millions de personnes dans environ 83 pays chaque année. Pour en savoir plus sur le PAM, visitez notre site Web et suivez-nous sur les médias sociaux pour vous tenir au courant de nos dernières nouvelles : LinkedIn, Instagram, Facebook et Twitter.
CONTEXTE
Au cours de la dernière décennie, le Gouvernement du Burundi a fait des progrès significatifs dans le renforcement de son système de filets sociaux et la mise en place de systèmes de prestation de services fondamentaux grâce au projet de filets sociaux national Merankabandi. Le projet de filets sociaux national Merankabandi vise à améliorer le bien-être et à accroître la résilience de groupes spécifiques afin de réduire la pauvreté et la vulnérabilité au Burundi. Alors que le projet Merankabandi s’efforçait de mettre en place les éléments fondamentaux des systèmes traditionnels de filet de sécurité, le gouvernement s’est maintenant engagé à aller au-delà des transferts monétaires pour adopter un système intégré de protection sociale (SP) afin de renforcer l’inclusion sociale et productive des pauvres et des personnes vulnérables. Bien que les réalisations actuelles du Merankabandi soient impressionnantes, il y a place pour le développement ultérieur des systèmes SP afin de respecter cet engagement.
Le projet a été mis en œuvre avec succès dans 4 provinces du Burundi, bénéficiant à plus de 56 000 ménages avec des transferts monétaires et des mesures d’accompagnement sur le développement du capital humain. Le projet a créé les bases du développement d’un système de protection sociale approprié en développant des systèmes de prestation de base tels qu’un système de ciblage, un système de paiement, un système de suivi et d’évaluation, un mécanisme de recours en cas de réclamation et un système d’information de gestion pour soutenir les activités du projet et rendre compte.
Le Gouvernement a demandé à la Banque Mondiale d’appuyer les progrès réalisés dans trois domaines : i) renforcer les capacités institutionnelles et les systèmes de prestation de services spéciaux, en particulier la mise en place d’un registre unique dans le pays, ainsi que continuer d’améliorer l’efficacité des autres mécanismes de prestation; (ii) investir dans l’intensification du filets sociaux existant sensible à la nutrition, ainsi que tester des modèles d’inclusion productive personnalisés en complément des transferts monétaires réguliers afin d’améliorer le capital humain et l’autosuffisance des ménages pauvres et vulnérables ; et iii) améliorer la réactivité du système de protection sociale aux chocs en élargissant sa couverture et en renforçant les mécanismes de financement pour améliorer la résilience des ménages et fournir un soutien rapide pour faire face aux sécheresses récurrentes induites par le climat. Par la suite, le Gouvernement et la Banque Mondiale ont entamé la phase II du projet Merankabandi.
LE PAM SOUTIENT LA PROTECTION SOCIALE AU BURUNDI
En février 2021, le PAM a publié sa Stratégie de protection sociale au Burundi, définissant sa position au sein du SP ; et dans le cadre de son Plan stratégique de pays intérimaire (ICSP) 2022-2024, le PAM s’est engagé à travailler avec le Gouvernement burundais et la Banque mondiale pour fournir un appui opérationnel et technique à la mise en œuvre de la quatrième composante du projet Merankabandi II, qui implique l’intégration des réfugiés dans le système national de protection sociale. Conformément à l’empreinte actuelle du PAM dans la réponse aux besoins des réfugiés dans les camps au Burundi, ce partenariat vise à fournir des mécanismes préventifs, protecteurs, promotionnels et transformateurs pour soutenir les réfugiés les plus vulnérables dans leurs besoins fondamentaux et favoriser leur autonomisation sociale, économique et financière. Ainsi, le PAM soutient l’expansion du projet de filets sociaux national aux réfugiés vivant dans des camps tout en fournissant aux ménages ciblés des transferts monétaires via des téléphones mobiles, des mesures d’accompagnement pour le développement du capital humain et des activités d’inclusion productive. En outre, le PAM assurera le transfert des capacités aux services gouvernementaux pour leur permettre de diriger l’extension du projet.
L’intégration des réfugiés dans les systèmes nationaux de protection sociale permettra d’établir le lien entre l’aide humanitaire et le développement, en s’appuyant sur les systèmes d’urgence existants pour établir un système de protection sociale plus large ; et le PAM tient à aider le Gouvernement à mettre au point des approches holistiques dans les camps, en promouvant la cohésion sociale entre les communautés d’accueil et les réfugiés tout en adhérant aux principes de ne pas nuire.
Le Chargé de Programme (Livelihoods) se concentrera sur la fourniture d'un appui technique pour la conception et la mise en œuvre d'activités de subsistance appropriées et diversifiées. dans le cadre du projet Merankabandi II mis en œuvre par le PAM.
RESPONSABILITES PRINICPALES
Sous la supervision directe du Chef de la Résilience et en collaboration avec l’Unité de Protection Sociale, le Chargé de Programme Livelihoods – exerce les fonctions suivantes :
1. Contribuer à l’élaboration d’une grande variété de projets, de plans et de processus, en veillant à l’alignement sur les politiques et les orientations plus larges du programme.
2. Fournir un appui à la gestion de projets pour des programmes et des projets spécifiques et définis d’une taille et d’une complexité considérables, en veillant à une approche coordonnée avec des programmes plus larges qui soit conforme aux normes et procédures du PAM.
3. Élaborer et coordonner des systèmes de collecte et de surveillance des données en veillant à ce que des normes de qualité rigoureuses soient maintenues.
4. Rechercher et analyser une série de questions politiques et opérationnelles pour éclairer l’élaboration de politiques, de programmes et d’activités.
5. Contribuer à la préparation de rapports précis et opportuns sur les programmes et activités qui permettent une prise de décision éclairée et la cohérence des informations présentées aux parties prenantes.
6. Assurer la liaison avec les homologues internes et externes pour assurer une collaboration efficace, surveiller les projets en cours et mettre en évidence les risques pour l’exécution des projets.
7. Soutenir l’identification, le développement et la gestion de partenariats potentiels pour un travail collaboratif menant à des programmes d’aide alimentaire améliorés.
8. Diriger l’élaboration des orientations techniques pour les activités de subsistance dans le cadre du projet Merankabandi II.
9. Soutenir l’élaboration d’activités, de plans et de processus de programmes de moyens de subsistance, en veillant à l’alignement sur des orientations plus larges sensibles à la nutrition pour les approches des moyens de subsistance et de la résilience dans le cadre du projet.
10. Contribuer à l’évaluation des moyens de subsistance et l’analyse du marché pour le projet et analyser les résultats pour s’assurer que les activités de subsistance sont conformes aux besoins spécifiques du projet bénéficiant aux ménages.
11. Fournir un soutien à la gestion du projet sur les moyens de subsistance aux bureaux locaux et au personnel du Partenaire Coopérant et assurer un suivi continu pour permettre une performance élevée, avec des déplacements réguliers sur le terrain pour soutenir la mise en œuvre et le suivi du programme.
12. Travailler avec l’équipe de CBT et de protection sociale pour concevoir des packages d’inclusion financière pour les bénéficiaires du projet.
13. Contribuer à l'élaboration d'un dossier d'apprentissage sur les moyens de subsistance et la résilience, en veillant à ce que des enseignements soient tirés, que les réussites soient mises en évidence et que les résultats et les impacts soient documentés.
QUALIFICATIONS & EXPERIENCE REQUISES
Formation:
Diplôme universitaire supérieur en économie agricole, sciences de l’environnement, sciences sociales et maîtrise en agriculture ou dans une discipline apparentée
Expérience:
Titulaire d'un diplôme universitaire supérieur : Au moins 3 ans d’expérience professionnelle pertinente post-universitaire responsable liée à la mise en œuvre d’activités intégrées de moyens de subsistance / résilience dans des contextes humanitaires ou de développement.
Titulaire d'un premier diplôme universitaire (License) : Au moins 5 ans d’expérience professionnelle liée à la mise en œuvre d’activités intégrées de subsistance / résilience dans des contextes humanitaires ou de développement.
Compétences:
Formation et/ou expérience dans la gestion de projets, les moyens de subsistance, le développement rural et les activités de consolidation de la paix.
Aptitude à établir des priorités et à planifier, coordonner et suivre son propre plan de travail et ceux qui sont sous supervision.
Avoir de l’expérience dans l’élaboration d’outils, de directives et de protocoles techniques relatifs aux moyens de subsistance.
Aptitude démontrée à établir et à entretenir des relations de travail efficaces avec les homologues et le personnel du bureau, le gouvernement hôte, les donateurs, les autres agences des Nations Unies et les ONG.
Langues:
Excellente maîtrise du français.
Connaissances intermédiaires en anglais.
DATE LIMITE DE CANDIDATURE
LA DATE LIMITE DE CANDIDATURE EST FIXÉE AU 08.10.2023
Le PAM applique une approche de tolérance zéro à l'égard de comportements tels que la fraude, l'exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l'abus d'autorité et la discrimination. Tous les candidats sélectionnés devront adhérer aux normes de conduite du PAM et seront donc soumis à une vérification rigoureuse de leurs antécédents en interne ou par l'intermédiaire de tiers. Les candidats sélectionnés devront également fournir des informations supplémentaires dans le cadre de l'exercice de vérification. Toute fausse déclaration sur les informations fournies lors du processus de recrutement peut entraîner la disqualification ou le licenciement.
Le PAM ne demandera aucun paiement à aucun stade du processus de recrutement, y compris au stade de l'offre. Toute demande de paiement doit être refusée et signalée aux autorités policières locales pour que les mesures appropriées soient prises.
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